Vous arrivez, et vous vous cognez contre un énergumène...Etrange ?

Une marée noir vous envahit soudain...Vous regardez, perplexe, l'étendu sphérique des pupilles de la personne devant vous, reculant un peu pour admirer deux auréoles jaunes se fondant en un doré plus précieux, formant quelques vagues agréablement esthétique. Le dernier cercle entourant ses iris se trouve être d'une couleur dium, contrastant avec le blanc de ses yeux, encerclés par deux rangés de cils. On remontera pour apercevoir sa ligne de sourcil régulière, même si on s'en tapote les gonades, remontant sur un front peu grand, recouverts par de nombreuses mèches rebelles.

Tient, alors parlons-en de celles-ci. On verra cette couleur peu commune, associée à la nature, aux arbres, aux végétaux ; un vert très clair. Oui en effet, la personne en face de vous a les cheveux verts, dont quelques mèches plus foncées ressortent à l'avant de cette chevelure singulière. De quoi se barrer en courant quand il vous adresse la parole sous prétexte que "vous ne parlez pas aux palmiers", parce que c'est ce qui pourrait le mieux caractériser sa touffe de poil crânienne, vous voyez le délire ? Enfin ne vaudrait-il pas mieux taire ce rire qui demeure entre vos lèvres moqueuses pour sensiblement éviter le coup de poing qui vous atterrirait dans la figure si vous osiez l'émettre?

Donc, passons ; vous verrez son visage...Si pâle, que ses cheveux en paraîtraient presque foncés à côté. Un réel teint maladif – Que dis-je ? Une couleur cadavérique ! – faisant ressortir quelques peu les cernes épousant régulièrement ses yeux, sans relâche. Pour continuer sur les traits, on pourra parler de son nez, fin, légèrement retroussé donnant un air mignon sans pourtant l'être trop ; des joues sur lesquelles ressortent de certaines rougeurs lors de paroles un peu trop gênantes ; une bouche rouge qu'elle en paraîtrait sanguine si elle fondait – Cachant au passage des dents acérées, haussée d'un intérêt par le grain de beauté se situant à son dessous, à gauche. Et même, on pourrait décompter son menton, accordé au reste de son visage ou encore ses oreilles, légèrement pointues, tout ses traits n'étant qu'un accord inlassable et réussi de la nature.

Nous pourrons éventuellement parler de la muselière qui orne sans arrêt son visage, recouvrant de la moitié de son nez jusqu'au dessous de son menton, attaché grâce à une lanière de cuir accrochée sans arrêt à l'arrière de son crâne ; ou bien mentionner le reste, c'est ce que nous allons faire. Son cou ; gracile cou auquel une pomme d’Adam très peu visible se trouve, décoré par un sublime tour de cou faisant penser à un canidé, un cadenas assez conséquent accroché, l'inscription "0999" inscrite de façon cubique, que l'ont retrouvera plus tard. On verra également la présence d'un fin collier auquel est accroché à longueur de temps une clé (This), contenant tout son potentiel, cependant enfermé dans son cadenas.

On continuera sur des épaules légèrement arrondies – Parce que la personne en face de vous ne s'appelle pas Steve et ne vit pas dans un monde cubique de minage – pour poursuivre sur une paire de bras fins, pas du tout effrayant, montrant une certaine allergie au sport, conservant quand même une certaine force à cause de certains entraînements forcés,  néanmoins cela lui fait conserver une certaine agilité à ne pas mettre de côté ; regardant ses mains, dont le dos de la droite et marqué de la même inscription qu'à son cadenas, pour le reste : doigts fins et ongles rongés, de nombreuses coupures témoignent de la maladresse de leur porteur. Malheureusement, ce garçon n'est pas le plus doué de la terre en terme de manuel, sinon ça se saurait.

On se décale, pour passer sur son torse, agréable à regarder, marqué d'une minceur prévisible, cependant marqué à l'abdomen par de longues séances d'abdominaux forcés, pour "entretenir les larves qu'ils sont", vous voyez ? Histoire de ne pas les laisser se reposer tranquille après avoir commit un délit. Alors maintenant on savoure la vue de ce torse, bien que peu masculin, il reste esthétique et quelque peu musclé, on l'oublie pas, oh. Enfin. Retournant dans son dos, on peut apercevoir sur son omoplate un tatouage tribal, représentant un noble animal, son animal préféré peut-être (This), sinon pour son dos, on remarquera quelques cicatrices de punition, rien de plus. On peut continuer, avec un dix-se-...

Il semble y avoir un souci de transmission avec la joueuse...Il semble qu'elle se soit prit son bureau dans les dents...

Ah ! Nous revoici quelques heures après, pour parler de ses jambes, donnant une silhouette élancé au jeune homme qui semble ne pas beaucoup travailler cet endroit-ci non plus, en clair, son corps entier est taillé de façon...Oui, on est tous d'accord, le personnage en face de vous est un cure-dent. Et il avoisine le mètre soixante-dix-neuf pour environ soixante-quinze kilogrammes même pas, sans compter que cet abruti se pèse équipé, donc retirez lui bien cinq bons kilos. Pour la suite, on pourra mentionner le fait, pour le détail, que sa chevelure, au dépend des saisons, vire au gris – Comme quoi c'est déjà un grand père à son âge – ainsi que quand il utilise son pouvoir, cette personne a la fâcheuse tendance de faire virer ses yeux au noir complet, à la manière d'un démon possédant une pauvre victime, mais seulement, sur sa propre personne...Se posséderait-il tout seul alors ? Ce serait un peu con...

Enfin nous ne sommes plus étonné, cet homme auquel vous venez de vous cogner, il s'appelle Adriel.

Vous le trouvez intriguant cet Adriel...Alors vous commencez à discuter avec et vous le découvrez...

Par où commencer. Les insultes fusent au départ, sans qu'on ne parvienne à l'y faire taire, puis au bout d'un moment il se calme, ayant peu à peu prit confiance. Adriel, paraissant terreur et froideur n'est que façade derrière la douceur de son caractère enfantin et apeuré. La première chose qu'on remarque chez lui, c'est son irascibilité constante ; ne laissant que peu de choix de s'éloigner du palmier avant qu'il vous envoie son poing en guise de présentation pour une raison qui restera classée obscure. La seconde, c'est que vous vous trompez totalement sur les apparences. Mais détaillons un peu plus, vous venez de le connaître !

Adriel est gentil. Et oui, derrière ses airs de brutes écervelés se trouve un gentleman parfaitement éduqué et câlin. Poli avec les damoiselles et bon parleur avec ses congénères masculins, on verra qu'il devient nettement plus bavard une fois mit en confiance et qu'il aura passé la phase de l’agressivité envers vous, sinistre inconnu à ses yeux ; ne vous inquiétez pas voyons...Ce n'est que passager !

Adriel adore le vert. Et oui, même s'il se vêt toujours de noir, c'est un passionné de cette couleur que l'ont ne verra pas souvent sur lui, sauf avec sa clé bien sûr, d'une couleur jade seyant totalement au coloris de ses cheveux, et pourtant, cette clé  n'en a été que trouvée, et donc prise au hasard, on peut dire que pour cette fois, le prisonnier a eu de la chance, m'voyez.

Adriel est ténébreux. Ahah, au sens propre hein, parce que sinon il a le charisme d'une chaussette qui pue. Bref. Son pouvoir, en parlant de clé sa tombe bien, consiste à contrôler les ombres comme bon lui semble, en faire ce qui lui plaît et même rendre cette matière solide. Seulement, s'il se retrouve plongé dans le noir, son pouvoir ne lui est plus d'aucune utilité, c'est donc bien là son point faible.

Adriel aime...les cupcakes. Et oui. Et oui ! Cet imbécile fait le dur prisonnier au mental froid et hautain, mais réellement, il adore les sucreries, les animaux et dors avec une peluche qu'il a nommé "Iruka", alors que c'est un loup. On verra aussi que le jeune homme adore par dessus tout les câlins et également rire, on ne verra jamais plus joyeux que lui quand il est en confiance, mais faut-il déjà la gagner...

Car oui, Adriel est méfiant. Très méfiant, trop méfiant, il déteste qu'on se moque de lui, ça l'agace sensiblement et pire, cela le blesse souvent. Parce qu'il est également très susceptible, c'est donc très facile de le vexer, et ça, croyez-moi, vous ne voulez pas que ça arrive, car une fois que vous le trahissez, ce dernier devient assez...Dangereux. Oh ? Vous ne me croyez pas ? Allez demander à la princesse, allez donc !

Adriel est courageux. Même s'il n'a pas vraiment d'amis, ni même de connaissances, à part peut-être son compagnon de cellule... ? Ahah, non. C'est faux. Jugé trop dangereux pour être en compagnie d'un autre prisonnier. De toute façon, imaginez le massacre ? Vous iriez ramasser les boyaux après la bagarre ? Non ? Vraiment. Et bien laissez moi vous annoncer que moi non plus.

Adriel est un peu obsédé. Oui, il à quinze ans tout de même, c'est parfaitement normal d'avoir quelques attirances perverses de temps en temps. Enfin...C'est normal, oui ! Jusqu'à un certain point du moins...Jusqu'au point de s'être prit une gifle par sa sœur après avoir été découvert en train d'observer une amie dans son bain...Ca l'est un peu moins quand même. Ah oui parce que je vous l'avais pas dit ?

Adriel est curieux. Curieux de tout, de rien, de n'importe quoi ! On le verra souvent plongé dans un livre ou un journal, ce dernier adore être au courant de tout et dans l'instant qui vient. Aussi, curieux de savoir un peu les secrets cachés, tout ça...'Voyez ? Enfin. La curiosité, chez lui, c'est un vilain défaut. C'en devient un vice un peu étrange parfois, mais on lui pardonne facilement, vu sa façon façon de parler typiquement noble.

Adriel est aussi futé. Futé, mais pas trop quand même, faut pas plaisanter. Ce dernier possède un minimum de sens logique et pratique pour se sortir de situations défavorables ou pour analyser une situation et s'en sortir facilement, on dirait pas comme ça, mais l'adrénaline ça le rend moins con.

Adriel a certaines manies...Comme de se craquer les doigts, ou bien de se mordiller la lèvre sans aucune raison apparente. Souvent aussi s'amusera-t-il avec ses cheveux, du bout des doigts, d'une façon continuelle quand il pense. Ou bien même des fois se ronger les ongles, jusqu'au sang lors de coups d'angoisses sévères ou autre. Enfin, cela reste des tics particulièrement réguliers.

Adriel est mnémonique. Si, si, ça existe. En clair, il a une très bonne mémoire, et vous feriez mieux de vous en méfier, c'est assez fourbe comme trait de caractère ça. Imaginez ? Il retiendra tout ce que vous lui dites, ou vous lui faites, c'est un peu gênant non ? Mais si vous ne savez pas comment vous faire pardonner...Offrez-lui un cupcake !

Et c'est ici que vous découvrez que vous vous êtes trompé...

1er mai ; An 2, Ère V.

On ne s'en souvient pas très bien, c'était une mâtiné fleurie, les dames cueillaient du muguets et les enfants jouaient. Sauf un, un seul criait, criait à l'instant même où il fut mit au monde, les débattements plaintifs des premières expirations, qu'elles furent longues, ces heures, pour la demoiselle qui venait de faire naître un si joli enfant. Les yeux dorés, pâle et un peu frêle, le petit avait tenu huit mois et demi à l'intérieur. Quinze à vingt jours trop tôt, il n'y a pas de quoi en faire un drame...Peut-être lui manquerait-il une case ? Bof. On s'en fichait après tout. Le petit garçon était né des entrailles d'une riche héritière, comtesse plus précisément. Ce qui faisait du gamin un noble...Né d'une noble lignée domiciliée à Em'Ras. La famille Von Rosen ; cette famille dirigeant ce glacial endroit, ayant prêté allégeance au sir Tiesog...Il fallait un prénom digne de ce nom...

Et c'est ainsi qu'on le nomma Adriel.

An 6, Ère V.

Princesse, belle princesse. Elle était devenue son amie. Ce petit être fragile mais relativement admirable qu'était devenu Adriel, poli même à cet âge si peu avancé. On le regardait, et on s'extasiait devant, content, celui-ci contemplant les miracles de la vie avec une curiosité attendrissante, si attendrissante qu'on en oubliait les autres héritiers. Voir le futur petit comte jouer avec la perle du roi, on l'enviait presque. La demoiselle devait avoir tout au plus cinq ans, à peine, un sourire d'ange, le portrait charismatique de son père. Toujours ensemble, Adriel passait son temps à la capitale, sans bien prendre compte des détails peu importants qui l'attendaient à son domicile comme des cours ou autre, non, lui il voulait jouer avec son amie, peut-être sa seule amie ; "Dis...Quand on sera grand, on se mariera ensemble ?"

- "Bien sûr que oui ! "qu'elle disait.

An 12, Ère V.

Et voilà que le jeune homme grandissait, ses deux sœurs et son frère n'ayant de cesse que de le haïr simplement parce qu'il était devenu centre de tout les intérêts, une jalousie inégalable, ce qui rendait le petit vaguement timide, et maintenant il était source de toutes bêtises. On essayait de le faire jouer en tant que bouc émissaire, ça marchait visiblement bien, parce qu'il n'osait jamais vraiment contredire les gens, alors le garçon se taisait et recevait les punitions sans faire d'histoire, son rôle de petit garçon mignon s'éteignant lentement, ternissant. Alors il s'enfermait, dans la lecture, cette éducation stricte commençant à grandement l’agacer. Le jour de noël, Adriel prit décision d'aller voir ses parents, au courant d'une affaire qui le tracassait grandement, d'un air sérieux et presque hautain, gardant tout de même ses airs mignons à la clé comme appuie pour les faire craquer :

"Mère, père...Je veux devenir venister"

An 14, Ère V.

Aujourd'hui, c'était l'anniversaire de la princesse. Tous étaient à ses pieds, bouquets de fleurs, fête immense et bal organisé, c'en était que plus somptueux chaque années. Elle resplendissait, et Adriel mourrait d'envie d'aller lui dire une seule phrase, une seule phrase un peu trop timidement. Le garçon était tombé amoureux, cela devait être la première fois de sa vie. Alors une fois qu'ils furent seuls, assis sur un banc, il battait des jambes, vaguement nerveux. La belle, elle, souriait en discutant avec lui, de tout, de rien...Et enfin, le comte lui annonça. "Je t'aime". Cette simple phrase qui, mêlé à un bisou sur la joue la fit éclater de rire à la limite des sanglots de suffocations, le gamin regardant la scène, vaguement étonné. Avant de recevoir pour unique phrase, annoncé avec un sourire narquois, presque méchant, cruel :

"Mais Adriel...Tu sais que tu n'es pas assez bien pour moi"

An 15, Ère V.

Futé, c'est ce que je vous avais dit, non ?  Alors écoutez bien la suite de son histoire. Adriel von Rosen, treize ans, allait, en compagnie de ses frères et sœur atteindre l'une des clés. Et un sourire au départ s'éclaira vaguement sur son visage, restant derrière, les mains dans les poches ; "Vas-y en premier, t'inquiètes pas pour moi, vas", qu'il disait. Quel sournois enculé ce gamin. Contemplant le corps sans vie de sa première soeur, presque méprisant mais à la fois heureux, un rire enfantin, étrange...Tant pis pour lui. Le sang avait giclé sur ses vêtements et il feinta des larmes, les autres enfants le rejoignant, tous étaient bizarrement heureux de cette mort mais lui feintait les pleurs pour paraître innocent. Ils croyaient pouvoir gagner ?

C'était inespéré, voyons. Par la ruse cruelle et subtile du noble, aux trois quarts du chemin,  l'un de ses frère reçut un piège qui lui fut fatal. Ils n'étaient alors plus que trois. Lui, son dernier frère, sa dernière sœur. Au loin la clé, ils étaient trois, il n'y en avait qu'une...D'une discrétion subtile, ayant conservé dans son sac une lame, tranchante, dangereuse ; il s'approcha de son dernier frère. Posant sa main sur son épaule, le vert lui chuchota quelques mots, avant de l'assassiner, la damoiselle derrière. Choquée, horrifiée, elle échappa un cri ; tant pis. Adriel vint chopper la clé, s'acquittant de ses pouvoirs, avant de regarder sa sœur, le regard noir. Il sourit, et un dernier cri retentit, après quoi les vêtements de couleur auparavant opalines en ressortirent maculées de millions de gouttes carmines. Et quand on le vit ressortir...Le noble pleurait.

An 16, Ère V.

Quand on prend goût à la saveur du meurtre, il est difficile de s'en détacher. Et c'est encore pire quand on voit sa bien aimée dans les bras d'un autre, vous ne croyez-pas ? La princesse, belle princesse. La rage engloutissait le cœur de celui qui l'eut aimé, chérit pendant tant d'année, depuis qu'il était petit. C'était passionnel, cette envie tonitruante de la voir mourir, ainsi que l'homme qui était à ses côtés. Elle avait quinze ans, et s'était promise en mariage au prince d'un pays voisin. Quelle douloureuse nouvelle pour notre petit noble de pacotille, lui qui n'était qu'un comte parmi tant d'autres, le genre "pas assez bien". Qu'elle avait changer cette princesse, belle princesse. Alors il s'approcha, et les salua, s'inclinant. Et quand il se releva, ses yeux étaient noir, et sa clé serrée dans sa main. Un murmure, amer ; "Je te hais". Du sang retapisse le sol alors qu'une grande ombre s'est fait apercevoir. On entend un cri, un dernier cri, de douleur, de mal-être, ils sont morts.

Les seules choses qui restèrent des futur époux au petit matin furent leurs mains entrelacées, leurs bagues manquaient...

An 17, Ère V.

On l'eut découvert. C'était une semaine après, ses vêtements tâchés de sangs, cachés sous son lit et les bagues enroulées dans sa chemise. Ses parents, eux mêmes, ne prirent part qu'à une seule chose : L’amener en prison. Quelle noble famille voudrait d'un tueur comme fils ? Quelle réputation auraient-ils après ? Alors une procédure fut mise en marche, et Adriel fut déshéritée, banni de sa famille et envoyé en prison, à vie. Les raisons, bien trop nombreuses pour qu'il échappe à la mort étaient telles : Premièrement, ce gamin était venister. Par la suite, c'était une noble. Et pour conclure, il était mineur. Pas question de mettre fin aux jours de cet être, non. Mais il se retrouva menotté, assit, tête baissée, habillé d'un simple uniforme orange fluo lui seyant mal, quelle couleur affreuse. Le gamin passa des mois en prison ; neuf exactement. Sous quoi par la suite il réclama une liberté conditionnelle...Qui lui fut accordée. A condition de trouver quelqu'un pour maîtriser ce monstre...